ET UN POULET ROUENNAIS SAUCE PRUNEAUX, UN !

Déjà, hein ! Le titre. Çà vous fait penser à quoi ?

Comme les yeux seraient (parait-il) le miroir de l'âme, le titre d'un roman serait aussi éloquent que l'histoire du roman lui-même. Attention, il ne s'agit pas d'une histoire de maître d'hôtel annonçant la couleur en entrant dans la salle à manger raide comme un piquet hein ? Non là il s'agit d'un polar à tendance rigolarde. C'est de l'ancien à la papa et à la française, délibérément branché très années 50. Rien à voir avec les cascades de voitures et l’hémoglobine dégoulinant des placards comme on en bouffe dans les mixtures qui nous sont livrées au kilomètre par les States. Le genre : pan ! Boum, Crac! permettant surtout de réduire le dialogue des acteurs, tout en simplifiant l'action à leur plus simple expression "métalliques".

Non là, on s'y tue aussi, parfois même beaucoup, mais dans le raffiné. On y avale aussi son bulletin de naissance comme chez l'oncle Sam, mais avec élégance, en jouant dans le feutré entre flic humain autant que marginal et des malfrats qui ne demandent pourtant qu'à faire pire que les gangs de CHICAGO. Du bon vieux polar comme apparemment on n'ose plus en faire outre-atlantique. Good bye mister MARLOW et bienvenue commissaire divisionnaire FLAMBERGE. SAN ANTONIO lui a-t-il refilé le témoin et son cadet lui arrive-t-il au moins à la cheville ?

Vous le saurez bientôt en lisant ce casse-patte à branques. C'est qu'il y a des malfaisants qui ne cherchent qu'à vous tirer le tapis sous les pieds... Claude CARRON, le papa du gosse en gestation

polar rigolard